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L’humidité relative

L’humidité ambiante au sein du musée se mesure en humidité relative de l’air (HR), qui exprime le rapport, en pourcentage, entre le poids d’eau contenu dans un volume d’air donné et la capacité maximale de ce même volume d’air à la même température et pression. A l’intérieur d’un même espace, l’HR est en relation directe et varie en fonction des changements de température : si cette dernière augmente, la quantité maximale d’eau qui peut être contenue sous forme de vapeur dans un volume d’air augmente et l’HR diminue. Inversement, lorsque la température diminue, l’HR augmente. Celle-ci varie de 0 à 100 %, le maximum correspondant au « point de rosée », moment où l’eau se condense. On dit que l’air est sec quand l’humidité relative est inférieure à 35 %, l’air est moyennement humide entre 35 et 65 % d’HR et l’air est humide à plus de 65 % d’HR. 

Les sources potentielles d’humidité sont nombreuses dans un musée : l’humidité de l’air extérieur, la pluie, les infiltrations (mauvaise étanchéité du bâtiment), l’apport des visiteurs (respiration, vêtements en cas de pluie), une humidité excessive dans le sol générant un taux important d’humidité ambiante ou encore l’humidité ascensionnelle, issue du sol et qui monte dans les murs par capillarité lorsque les fondations du bâtiment ne sont pas adéquatement isolées.
Tous les objets constitués de matériaux contenant un pourcentage variable d’humidité résiduelle réagissent à la quantité d’eau présente dans l’air environnant afin d’atteindre un équilibre hygroscopique avec leur milieu : ils absorbent l’humidité de l’air lorsqu’elle augmente et en relâchent lorsqu’elle diminue. 
Les objets composés de matériaux organiques hygroscopiques (bois, cuir, ivoire…) sont les plus concernés et les plus problématiques. Toutefois, certains matériaux inorganiques non hygroscopiques comme les métaux sont également vulnérables. Des taux d’HR extrêmes ou inappropriés ainsi que des variations fréquentes ou plus lentes (lors des changements de saison par exemple) vont provoquer divers phénomènes qui nous sont parfois familiers (portes et tiroirs en bois qui coincent, condensation à la surface d’une paroi en verre, etc.) et entraîner plusieurs types de risques et d’altérations :
  • une HR élevée favorise le développement d’une activité biologique,
  • les matériaux sensibles à l’humidité vont subir des perturbations physiques (contractions, gonflements…),
  • une HR élevée accélère certaines réactions chimiques (corrosion, effets des rayons UV provoquant une décoloration plus rapide…).